Le grand rush
Les vacances sont terminées : le pays voit le bout de la fin du confinement, imposé près de deux mois plus tôt La fac, mais sans la fac Journal de quarantaine : première semaine. La France se confine, mais la vie suit son cours. Difficile pourtant de continuer à étudier dans ces conditions… en réponse à l’explosion prévue du nombre de malades à coronavirus, à la suite du cluster de Mulhouse ayant propagé le virus un peu partout en France. Ce 11 mai, tout le monde l’attend : l’attestation de déplacement dérogatoire disparaitra, les commerces réouvront et chacun pourra (enfin !) aller voir ses ami·e·s, souvent seul·e·s dans leur résidence étudiante, parfois déprimés par l'isolement Je suis fatigué Retard, difficultés et isolement : après cinq semaines, le confinement commence à peser sur le moral des étudiants. . Après deux mois de quarantaine, de cours à distance et de déplacements à 1 km maximum, le retour à la liberté va faire du bien. Enfin.
Mais d’ici là, et malgré le déconfinement qui arrive, il ne faut pas lâcher. Après la semaine de congés, ou de révisions, vient la période des examens, enfin, qui s’avèrent être les seuls du semestre — la semaine de devoirs intermédiaires aurait dû avoir lieu à la mi-mars, juste après la fermeture des universités Coronavirus : l'ascenseur émotionnel Jeudi soir, le Président a annoncé la fermeture à venir des universités en raison de l'épidémie. Récit de 24 heures folles à la fac. . Deux semaines intenses, où il ne faut pas lâcher, malgré des conditions favorables, négociées avec les responsables de la licence le mois dernier. Dans deux semaines, le semestre sera terminé, et on pourra enfin passer outre cette période, étrangère, extraordinaire, compliquée pour tous, qui aurait mis les nerfs à rude épreuve. Deux semaines d’examens à distance, de partiels en ligne, de DM à rendre, pour boucler deux mois de confinement. L’heure du grand rush.
Des modalités spécifiques
Cette période restera dans les annales collectives, dans la mémoire des étudiants, pour tout un tas de raisons. Car à période exceptionnelle, les examens sont eux aussi exceptionnels. Adieu le cérémonial autour d'examens surveillés, en amphithéâtre, avec convocation, pièce d’identité, signature, matière pour composer, numéro d’anonymat et tutti quanti. Après plusieurs semaines de tâtonnements, l’Université a décidé de faire passer les examens en ligne, et non en juillet comme évoqué ci et là (un choix qui aurait de toute façon été rendu caduque par l’annonce du Président de la République de laisser les universités fermées jusqu'à l'été). Ces examens auraient pu prendre de nombreuses formes. Examens en temps limité ? Oraux avec un enseignant ? DM en temps long ? Toutes les solutions ont été épluchées, et le mélange était difficile à trouver entre volonté d’universalité et d'équité entre les candidats, obligations des étudiants, manques matériels et problèmes techniques, et la quête d’une fiabilité des résultats, pour ne pas dévaluer le diplôme. Seule solution jamais évoquée durant les discussions entre responsables : des examens télésurveillés, c’est-à-dire des partiels en temps limité, à composer sur son ordinateur personnel, sur lequel est installé un logiciel espion filmant constamment l'étudiant, comme il se fait dans d’autres universités. La complexité de faire des mathématiques sur ordinateur et le grand nombre d'étudiants n’ayant pas une connexion décente, ont fait que les responsables n’ont même pas osé y penser.
Pendant plusieurs semaines, cette réflexion a causé de nombreux débats au sein de la promotion, conduisant même à des disputes et joutes verbales entre étudiants, entre défenseurs d’une fiabilité des évaluations, ne souhaitant logiquement pas être battus par des étudiants pouvant tricher durant des examens en ligne, et étudiants qui ne voient pas comment faire des partiels en temps limité dans les conditions actuelles. Après des sondages au sein de la promotion, et des recherches pour satisfaire tout un chacun, les délégués Délégués, avenir et blocage La vie suit son cours à l’université, où le semestre 3 se termine. L’occasion de faire une rétrospection sur des petites anecdotes de vie… de la promotion ont suggéré des DM en temps long, avec un 10 améliorable, qui permettrait à tout un chacun de valider le semestre, étant donné que nous autres étudiants en L2 aurions tout de même la L3 pour juger du niveau de chacun. Assez étonnamment, ce principe ne fut pas rejeté par nos responsables, et c’est ainsi que nos examens sont en fait des DM au long cours, d’une durée d’une semaine. Par volonté de ne pas trop communiquer sur le sujet, et pour ne pas envoyer des étudiants en L3 alors qu’ils n’ont pas les notions suffisantes pour la L3, le 10 minimal est passé à la trappe, remplacé par un 10 donné à l’issue d’un entretien oral avec les responsables, permettant à ceux-ci de conseiller aux étudiants n’ayant pas validé le semestre des ressources durant l'été, pour rattraper le retard et éviter une catastrophe au semestre 5, annoncé comme dévastateur par nos ainés (20 % de validation au premier coup). Tant mieux : à Paris, une décision collégiale proposant un 10 minimal sera finalement annulée par le tribunal administratif (même si les conditions ici ne sont pas les mêmes, le jury étant dans tous les cas souverain de sa décision).
Consolation pour les étudiants attachés à la véracité des notes : les délégués ont décroché le fait qu’aucun classement ne sera fait à partir des notes de ce semestre. Pour ceux en ayant besoin, une information sera fournie aux écoles indiquant le fait, justifié par la situation exceptionnelle et le fait que ce classement aurait été dans tous les cas injuste.
C’est ainsi que débute deux semaines d’examens un tantinet particuliers. Dans les matières principales, de mathématiques, les examens consistent donc en des devoirs maison, à faire en 3 ou 7 jours, sur les parties du cours étudiées (dans toutes les matières, le programme a été écourté compte tenu des lenteurs du travail à distance). En anglais, les étudiants ont à passer un court oral en guise d’examen final, sur la plateforme de visionconférence Zoom. En sport, l'évolution sur la période pré-confinement suffit à la notation. Et en théâtre, la représentation collective qui aurait dû avoir lieu devant un parterre de professionnels se transforme en… audition solitaire, en visio sur Discord. Tout le monde fait avec les moyens du bord.
Se roder à l’expérience
Lundi 4 mai. Il n’est même pas 8 h quand nous recevons le premier devoir maison : algèbre bilinéaire, la matière qui nous a quelque peu… perdu durant ce semestre. Là, tous les étudiants sont heureux de pouvoir la passer en ligne, et de s'éviter une branlée assurée (la moyenne de la promotion ayant été de 6 l’an passé). Trois jours pour faire un sujet de deux pages, quatre exercices, qui semble-t-il est prévu pour être fait dans les trois heures prévues initialement. Parfait !
Chacun se rue à son rythme sur le sujet. Il y a ceux qui prennent leur temps d’avance, voulant faire les choses bien et profitant de ces trois jours pour rendre un sujet au poil. Ceux qui se réveillent le lendemain et vont faire le sujet avec des amis. Mais l’immense majorité des étudiants — dans mon groupe de TD en tout cas — prennent la chose au sérieux, et souhaitent tout de même faire leur sujet dans les trois heures réglementaires dans un premier temps, quitte à l’améliorer par la suite. Quelques-un enverront même leur sujet tel quel au bout de trois heures, voulant avoir une estimation fiable de leur niveau, ce à quoi répondra un étudiant :
« Ce serait comme répondre ‘oui’ au policier qui t’arrête à un rond-point un samedi soir en te demandant machinalement et sans suspicion : “Est-ce que vous avez bû au-dessus de la limite autorisée monsieur ?". »
Néanmoins, il est difficile d’avoir une vision précise de ce que fait chacun. En effet, les cours désormais terminés, la grande majorité des étudiants ne passent plus sur le Discord du groupe de TD, s'étant souvent inscrits spécifiquement pour les cours… et pouvant désormais gérer seuls les examens.
Pour ma part, comme la plupart des gens du groupe de TD, j’ai fait le DM en trois heures, sur feuille, d’une traite, en conditions d’examen, c’est-à-dire sans aide extérieure ou recours au polycopié de cours. Puis, une fois les trois heures passées… je l’ai continué, non sans avoir noté les points où je péchais (que je mettrai même en introduction de la copie), pour pouvoir évaluer réellement mon niveau. Et c’est là où le bât blesse, car ces quelques questions, généralement à la toute fin de la copie, me font perdre des heures et des heures, souhaitant à tout prix les boucler par moi-même sans demander aux autres. Manque de notions ? Plutôt d’entraînement, n’ayant pas eu de réels examens blancs, et surtout n’ayant pas révisé les annales ( j'ai préféré me reposer… Vacances ! Vacances ? Six semaines de confinement plus tard, nous sommes enfin en vacances. Ou du moins, théoriquement. ) durant la semaine de congés précédente.
Fatadiquement, au bout d’un moment, on sèche. Et vient là toute la problématique des examens à distance, qui est aussi un intérêt certain pour les étudiants : les communications qu’il peut y avoir entre jeunes, surtout sur ces DM au temps long. Dans les jours qui suivent, il n’est pas rare de voir des étudiants discuter sur Discord, dans un salon vocal ou dans n salon textuel que j’ai créé pour échanger sur la complexité des sujets, dans l’espoir parfois que quelqu’un donne un indice (et non la réponse!) qui permettra d’avancer. Seuls quelques-un affichent leur demande, et parlent sur Discord en réalité ; pour les autres, les amis restent d’un grand soutien, surtout vu la période exceptionnelle que nous vivons. Dans ce salon vocal, nous rions sur ce sujet fait avec le postérieur, pendant qu’une de mes ami·e·s me demande de l’aide en privé sur Telegram OS Windows Phone : WhatsApp ne répond plus Snapchat, Messenger, Discord, aujourd’hui WhatsApp : autant d’applications que manque Windows Phone. Une vie condamnée à la débrouille. .
Enfin vient le moment de la numérisation. La période est particulière, et d’autant plus difficile que nous sommes en mathématique. Alors que nombre d’examens ont pu se produire en ligne, via des QCM ou de simples compositions sur clavier, il n’est venu à l’esprit de personne de faire passer des partiels de mathématiques sur ordinateur. Tous les étudiants ont naturellement composé sur des feuilles de papier, la contrainte de temps en moins. Mais comment rendre un joli travail ? La majorité de la promotion prendra simplement des photographies de la copie avec son téléphone, et les enverra tel quelles aux enseignants. Ces derniers ont néanmoins mis en garde sur cette pratique, et remplit considérablement les boites mail des profs avec des copies faisant plusieurs dizaines de mégaoctets, d’autant plus avec des téléphones dernière génération prenant des feuilles manuscrites en 4K… mais quoi de mieux ? Pour tenter de réduire le poids des mots — ou plutôt ici, des images — les enseignants demandent souvent d’envoyer un PDF, contraignant les étudiants à passer par un site qui fusionne les images en PDF, en les compressant si possible. Un petit casse-tête, simple et léger, mais pas très pratique.
Pour autant, un certain nombre d'étudiants ne passent pas par cette méthode, et réécrive le sujet… sur ordinateur. Quelques énergumènes refont le sujet sur Google Docs ou Word, avec les fonctionnalités d'écriture mathématique, s’embêtant bien à mettre le texte en petit sous les sigmas et autres intégrales. Une poignée d’autres l'écrivent en LaTeX, le langage d'écriture mathématique en caractère informatique, fonctionnant à partir d’un éditeur et d’un compileur qui produit un joli fichier PDF à partir de code. Cette dernière option, naturellement beaucoup plus belle, est aussi considérablement plus longue, et nécessite de maîtriser le langage avant, sous peine de perdre ses journées à tenter d'écrire correctement des équations et matrices à rallonge avec le bon espacement. Pour ceux qui réécrivent leur copie sous LaTeX, comme moi, ce temps de reproduction est également un bon temps de relecture, permettant de voir ses fautes mathématiques à mesure que l’on écrit la copie. C’est surtout un bon moyen de revenir dans le dur du sujet, à tête reposée, pour tenter de trouver la réponse à cette question qui arrachait les cheveux quelques jours plus tôt. J’ai bien dit “tenter”…
Un rythme soutenu
Nous avons néanmoins eu la chance d’avoir des examens étalés dans le temps. Hasard ou concertation entre les enseignants, je penche plutôt pour la seconde hypothèse ; toujours est-il que cela fait du bien de ne pas avoir tout en même temps. Mais cela est également un inconvénient, car les examens sont donc répartis sur deux semaines… à 100 %. On pourrait penser que quatre examens de trois heures répartis sur deux semaines, cela est chose aisée. Mais des enseignants ont bien compris que les étudiants prendraient leur temps, et n’ont pas hésité à concocter un sujet… au temps long, lui aussi.
C’est ainsi qu’une fois l’algèbre bilinéaire rendue, nous attaquons deux matières simultanées, à rendre sept jours plus tard, avec des sujets qui semblent court mais promettent des heures de travail. Le genre de sujet avec des exercices dont l'énoncé prend trois lignes, et la réponse trois pages. Ce type d’exercices qui file l'étudiant vers des réflexions profondes, des impasses… pour qu’il trouve la réponse par lui-même. J’ai nommé… l’analyse !
Ce week-end là, qui marque le dernier du confinement et la moitié de cette période d’examens, les échanges fusent entre les étudiants, et chaque étudiant entrant dans le channel de discussion vocale commence par un :
« Pfiou… »
Vu l’ampleur de la tâche, certains se donnent d’avance des conseils, des protips, pour éviter de partir dans trente-six directions opposées puis de rager. Un exercice par exemple fait d’abord deviner à l'étudiant la réponse, à tâtons, avant qu’il puisse voir comment la démontrer. Et c’est parti pour des pages de calcul au brouillon… avant de comprendre quela réponse était triviale. Mais mindblowing.
Dans une autre matière, où l’enseignant était très agréable, le sujet paraît piqué des hannetons, sur des notions vues durant le tout dernier cours, voire zappées car manque de temps… ce qui a le don de passablement énerver quelques étudiants. Mais la rigueur reste de mise, compte tenu du rythme soutenu dans lequel nous sommes partis, et du fait que dans sept jours, les vacances pointeront le bout de leur nez !
In fine, le niveau demandé n’est pourtant pas excessivement compliqué. Certains bons étudiants sont même étonnés de la facilité de la majeure partie des questions, portant sur le programme vu avant le confinement (durant la première moitié du semestre, donc). La difficulté relève ici de la longueur des examens : il ne faut pas abandonner, lâcher, et rester concentré pendant les nombreuses heures de travail sur papier, puis de reproduction informatique, pour éviter ds bévues puis des fautes de frappe qui pourraient être fatales (façon de parler). La réécriture en LaTeX ou sur Google Docs est propice à de nombreuses erreurs, d’inattention ou de clavier, mais qui peuvent très vite avoir des conséquences redoutables, surtout lorsque l’on copie-colle des équations pour n’en changer que quelques signes. On se retrouve alors à passer sur tout le document, une fois, deux fois, pour dénicher les erreurs… et c’est là que les amis peuvent aider (et apprécient voir un sujet corrigé!).
FINI !
Après tout ceci, le dernier examen paraîtra comme une formalité, malgré le fait qu’il soit sur l’UE au plus grand nombre de crédits ECTS. Sujet rapide et relativement simple, mêlé au déconfinement entamé, feront passer pour presque secondaire la matière. Avant cela, à titre personnel, une matière mineure nous aura fait conduit à passer un examen télésurveillé sur Skype. Mais ne fonctionnant pas sur Firefox, et au vu de ma connexion internet ne permettant de supporter une vingtaine de webcams allumées, je ne pourrais y assister, ce qui ne me sera pas reproché. De toute façon, l’enseignant lui-même est parti au bout de… vingt minutes, laissant les étudiants discuter du sujet durant l’heure restante. 🤦
Ce lundi 18 mai, dernier jour pour rendre le dernier examen, je téléverse mon sujet et me semble d’un coup plus léger. Que faire désormais ? De nombreux étudiants n’ont pas attendu ce 18 mai pour rendre leur copie, et partir d’ores-et-déjà en vacances, ou profiter de ce premier week-end déconfiné pour partir dans les parcs, les jardins, ou surtout faire du shopping sur la rue Sainte-Catherine, l’artère commerçante de Bordeaux, à la vue du monde qui a marché sur les pavés ce samedi. D’autres préparent ou ont déjà préparé leur départ, leur rapatriement, pour retourner voir leurs proches. Un étudiant espagnol est parti voir sa grand-mère, pour ne plus payer le loyer de sa résidence à Bordeaux. Une autre planifie déjà son vol retour vers ses parents, en attendant la réouverture des frontières.
Pour ma part, dès ma copie rendue, je prends mon vélo et pars voir mon amie albanaise, restée coincée à Pessac ces derniers mois, avec qui j’ai échangé par écrit ces dernières semaines, mais qui m’avait terriblement manqué.
« ADRIII !! »
Quel saut de joie en me revoyant ! Adieu les gestes barrières pour un instant — nous étions tous de toute manière restés chez nous ces deux dernières semaines d’examens — et bienvenue la chaleur au cœur, et le bonheur de se revoir après cette épreuve traversée.
La suite est déjà écrite : après avoir corrigé les copies, les enseignants partageront une liste d'étudiants qui n’ont pas le semestre tel quel, et qui pourraient vouloir passer un entretien oral pour négocier le 10 requis. Puis, à la début juin, aura lieu le jury suivi de la divulgation des résultats aux étudiants. La session de rattrapage, du semestre d’automne et de celui du printemps, aura lieu à la fin juin… en ligne également, suivant l’instruction du Président de la République de laisser les Universités fermées jusqu'à l'été, ce qui devrait faciliter quelque peu les choses pour les étudiants n’ayant pas validé leur S3. Et la rentrée aura bien lieu en septembre.
De nombreuses inconnues restent néanmoins à l’ordre du jour : quelles modalités pour la session 2 ?* Note a posterioriCela sera finalement des examens en temps limité, ce qui s’est également fait en session 1 pour les étudiants en… L1 et en L3 (!), et non des DM au long cours. Le principe : 3 heures pour faire le sujet, puis une fenêtre d’une demi-heure pour prendre en photo sa copie et la mettre en ligne. quand les frontières vont-elles réouvrir ? la rentrée de septembre va-t-elle se passer à distance ? le coronavirus va-t-il revenir de plus belles dans quelques semaines ? Pour l’instant, il s’avère que non…
La situation s’est améliorée ces dernières semaines, et parcs, jardins et plages sont désormais réouverts. L’année, elle, est désormais terminée. Dans le groupe de TD, comme promis et prévu, la grande majorité des étudiants — dont moi, et tous les protagonistes de cette série — ont eu leur semestre du premier coup grâce à ces conditions favorables, et les enseignants ont été cléments avec le 10 minimal, si les étudiants ont tout de même bûchés durant ces examens. Une session de rattrapage sera organisée fin juin, notamment pour les étudiants ayant attrapé la* COVID—19 durant la période de confinement. Le ou la ? Sur le genre de la maladie, à lire sur le site de l’Académie française. D’après les rumeurs et paroles de la Ministre, la rentrée de septembre devrait être hybride, avec probablement des cours en ligne, et des TD en petit comité, en présentiel. Mais les vacances sont bien là ! Alors, profitons de cette accalmie, car nul ne sait encore si celle-ci n’est que passagère…